Échec scolaire, comportements agressifs excessifs, fugues, vols, repli sur soi, parentification1, troubles de l’alimentation, troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C.), troubles du sommeil, angoisses diffuses, "immaturité", etc. : ces difficultés très diverses de l’enfant, adolescent ou jeune adulte, sont chacune le symptôme d'une souffrance.
Chez l'enfant, le symptôme de sa souffrance constitue souvent la manifestation apparente d'un fonctionnement problématique installé, non-conscient, ou peu conscient, dans le groupe familial.
La résolution de la souffrance de l'enfant passe donc par la nécessité, dans le système et l'inconscient familial, de repérer les non-dits, les croyances fausses ou limitantes, les secrets, les interdits inhibiteurs, les lois sous-jacentes dommageables, etc.
Dans la thérapie familiale, il ne s'agit pas de chercher un coupable. Le remède est dans le changement d'un processus et phénomène collectif qui transcende chaque individu pris séparément.
D'où l'importance de passer de la position "c'est l'enfant, adolescent ou jeune adulte, qui a un problème" à "la famille a collectivement quelque chose à résoudre". Il est cependant rare que l'ensemble des membres d’une même famille expriment, du moins au début, le besoin d’être accompagnés dans la résolution du problème. La démarche émergera souvent d'un ou deux membres de la famille.
Il est généralement préférable que l'ensemble de la famille s'engage dans la thérapie familiale, mais il arrive que cela ne soit pas possible pour un ou plusieurs membres de la famille (parce qu'il s'y refuse, parce que la relation est excessivement dégradée ou quasi inexistante, parce qu'il y a rejet de l'approche psychologique, parce que "il faut laver son linge sale en famille"2, etc.). La thérapie familiale et des changements sont toutefois possibles même quand seule une partie de la famille engage une thérapie. Dans un certain nombre de cas, le travail thérapeutique peut aussi commencer avec une partie de la famille et se terminer avec l'ensemble de la famille.
Fréquence : 1h30 à 2 heures, tous les mois ou mois et demi, en co-animation